Lors d’une réunion en ligne, le 13 août dernier, la Corporation unie de Construction navale (OSK) de Russie et le Chantier naval Balkan de Türkmenbaşy, au Turkménistan, sont convenus des conditions de base d’une coopération industrielle entre l’entreprise turkmène et le conglomérat russe qui regroupe l’essentiel des chantiers navals du pays. Les parties sont sur le point de signer un protocole d'accord, affirme un communiqué de l'administration de la ville de Saint-Pétersbourg.

Les représentants de l’OSK ont déclaré leur volonté d’assister Achgabat dans la construction de navires pour moderniser sa flotte civile et militaire. Selon le communiqué, dès la signature du document, les travaux commenceraient pour assembler des navires destinés au Turkménistan en utilisant les installations de construction navale de l’une des filiales de la corporation à Saint-Pétersbourg.


L’histoire de l’association de production Lebapagyzsuv débute en 1930 avec la création d'une simple station d'épuration pour le traitement de l'eau dans la ville de Türkmenabat (à l'époque Tchardjou), province de Lebap. Elle ne fournissait alors que 1 000 m3 d'eau potable par jour. De nos jours, ce chiffre a été multiplié par 110.

Un bond significatif a été accompli en 2004, avec la construction d’une nouvelle unité d'approvisionnement en eau potable dans la périphérie nord de la ville, sur les rives de l’Amou Daria. Elle a été réalisée par la célèbre entreprise turque Polimeks. L’eau est épurée par son passage à travers plusieurs niveaux de sédimentation du limon avant d’entrer dans le réservoir de la station de pompage.


Ce sont quarante-six disciplines nouvelles qui vont être enseignées dans les établissements supérieurs du Turkménistan à partir de la rentrée prochaine. Les étudiants pourront ainsi étudier des spécialités qui ne leur étaient précédemment accessibles que dans le cadre d’échanges universitaires avec l’étranger.

Ainsi, l'Institut d'État turkmène d'économie et de gestion compte ouvrir des classes dans les spécialités suivantes : banque et circulation monétaire ; marchés financiers et sécurité financière dans l'économie numérique ; technologies numériques dans le commerce et la logistique ; systèmes et technologies de l'information relatives à l’économie et à la gestion ; et logiciels de systèmes informatiques.


Par-delà les livraisons de matières premières brutes, le complexe pétrolier et gazier du Turkménistan vise à diversifier et augmenter les exportations de produits à forte valeur ajoutée fabriqués par l’industrie nationale de transformation des hydrocarbures.

Les autorités du pays sont particulièrement actives dans la recherche de nouveaux itinéraires de transport de produits énergétiques et d’amélioration des routes existantes. Ainsi, le sommet trilatéral par vidéoconférence qui s’est tenu début juillet entre les présidents d’Afghanistan, d’Azerbaïdjan et du Turkménistan a permis d’aborder les questions du renforcement des liens économiques et commerciaux entre les trois voisins. Une attention particulière a été accordée au développement du corridor de transport Lapis-Lazuli (Afghanistan-Turkménistan-Azerbaïdjan-Géorgie-Turquie) qui permettra aux pays participants de diversifier leur accès aux marchés commerciaux régionaux et continentaux.


Parmi les priorités de la politique conduite par le gouvernement turkmène, la plus importante est sans conteste l’utilisation efficace du potentiel de l'industrie pétrolière et gazière. Lors d'une réunion élargie du Cabinet des ministres tenue récemment, le président Berdymoukhamedov a donné des instructions visant à améliorer encore les activités des entreprises pétrolières et énergétiques, augmenter la production et le traitement du pétrole et du gaz naturel, introduire les technologies numériques modernes et élargir la coopération internationale dans le secteur de l'énergie.

Parmi les tâches clés figure le développement des blocs d’hydrocarbures offshore dans le secteur turkmène de la mer Caspienne et l’exploitation des gisements de pétrole récemment découverts dans le Turkménistan occidental. Pour cela, il convient d’attirer activement les investissements étrangers et la participation d'entreprises étrangères expérimentées.