Des trois, le monument qui porte la plus grande charge émotionnelle est sans doute le Ruhy Tagzym élevé en souvenir du terrible séisme de 1948 qui emporta plus de 170 000 personnes (les deux tiers de la population de la ville). Cette sculpture en bronze de 10 mètres de haut, posée sur un socle de marbre, s'élève à 24 mètres au-dessus de la place. Elle représente le taureau légendaire qui tenait la terre entre ses cornes. Mais il s’agit ici d’une terre dévastée d’où émerge une femme qui sauve son enfant en le soulevant dans un mouvement désespéré au-dessus des ruines de la ville. La statue symbolise aussi la fortitude du peuple turkmène qui a trouvé dans la reconstruction le ciment nécessaire à son unité.
Au cours de son allocution, le président turkmène a célébré la beauté de la capitale du pays et souligné encore l’attention constante portée aux mesures destinées à assurer la qualité des constructions dans le respect des normes internationales de sécurité, notamment en matière de sismologie et d’environnement. Il a particulièrement mis en exergue le travail de l'Institut de sismologie et de physique atmosphérique de l'Académie des Sciences qui travaille activement à la surveillance des mouvements tectoniques dans les profondeurs des terres turkmènes.
Sur le chemin du retour, le chef de l’État a effectué une tournée de visites aux chantiers en cours pour le développement et l’amélioration de la capitale.