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samedi, 04 juin 2022

Le président Serdar Berdymoukhamedov a fait le « petit pèlerinage » à La Mecque

Par tradition, La Mecque, ville sainte de l’Islam, est la première destination des présidents turkmènes pour leurs visites à l’étranger en début de mandat. Le président Serdar Berdymoukhamedov n’a pas dérogé à la règle établie par son prédécesseur et s’est rendu en Arabie saoudite pour une visite de deux jours au cours de laquelle il a accompli le rite de l’oumra ou « petit pèlerinage », en compagnie d’une délégation d'anciens de toutes les régions du Turkménistan.

À son arrivée à Djeddah, le dirigeant turkmène a été accueilli par le gouverneur de la province de La Mecque, conseiller du roi d'Arabie saoudite, Khalid bin Faisal Al Saud, et d'autres responsables. De l'aéroport, le cortège présidentiel s'est dirigé directement vers La Mecque, capitale spirituelle du monde musulman.

Dès leur arrivée, le président turkmène et sa délégation, accompagnés de représentants religieux du royaume saoudien, ont visité la mosquée Al-Haram et effectué tous les rituels requis pour le petit pèlerinage. Le président a eu l’occasion d’accomplir la prière à l’intérieur même du sanctuaire de la Kaaba.

Au deuxième jour de la visite, les visiteurs turkmènes ont été accueillis à Médine par le gouverneur de la province, Faisal bin Salman Al Saud, et d'autres responsables saoudiens. Au cours d’un bref entretien, les parties ont noté avec satisfaction le niveau des relations et le développement du dialogue interétatique, ainsi que l'efficacité de la coopération entre les deux pays dans le cadre des organisations internationales.

La partie spirituelle de la visite a été consacrée à la mosquée du prophète Mahomet – Al-Masjid al-Nabawi – où le président et ses accompagnateurs ont effectué la prière rituelle. C’est le deuxième plus grand site musulman au monde, établi de son vivant par le prophète lui-même. C’est d’ailleurs là qu’il est enterré et le président Berdymoukhamedov s’est recueilli sur sa tombe et celles de deux premiers califes, sous le Dôme vert.

À la différence du hajj, le grand pèlerinage, qui ne peut se faire que pendant le dernier mois de l'année musulmane, l’oumra peut se faire tous les mois de l'année. Alors que le hajj est l’un des piliers de l’Islam et que chaque musulman doit faire dans sa vie (si son état et ses finances le lui permettent), l’oumra n’est pas une obligation.