Dans le domaine international, l’intensification de la coopération avec les Nations Unies et ses structures spécialisées a été défini comme un vecteur clé de la stratégie de politique étrangère du pays. Selon le président turkmène, une expérience unique dans l’histoire des relations internationales et de la diplomatie s’est accumulée à cet égard. Ainsi, cette année, un certain nombre de documents ont été adoptés à l’initiative d’Achgabat lors des sessions plénières de la 76e session de l’Assemblée générale qui vient de s’achever. De plus, le Turkménistan a été élu membre de la Commission du droit commercial international de l’ONU pour 2022-2028. Il a également acquis le statut de « pays adhérent » à l’Organisation mondiale du commerce.

Le chef de l’État a noté que les positions prioritaires du Turkménistan, qui vont être énoncées lors de la 77e session, appellent à une solution commune des tâches urgentes, au renforcement de la paix et de la sécurité universelles. « À cet égard, en promouvant la philosophie du dialogue fondé sur la confiance dans les relations internationales notre pays prévoit de présenter de nouvelles initiatives », a déclaré Serdar Berdymoukhamedov en soulignant que le Turkménistan avait accumulé une solide expérience dans l’établissement d’une interaction équilibrée dans le domaine de la coopération internationale.

Le Conseil d’État a également été appelé à se pencher sur les tâches du développement socio-économique du pays pour les sept prochaines années. Selon le président, pour la période 2022-2028, une grande partie des fonds du budget de l’État seront consacrés à la mise en œuvre de la stratégie de croissance socio-économique et de développement innovant de l’économie. Pour lui, le but des sept prochaines années est d’augmenter considérablement le potentiel de production du pays, après avoir maîtrisé des investissements d’une valeur de plus de 278,8 milliards de manats.

Le président a également précisé que le bien-être de la population demeurait l’objectif principal de la politique de l’État. Selon lui, plus des trois quarts des dépenses du budget de l’État sont allouées à la sphère sociale : financement des systèmes de santé et d’éducation, de la culture, du logement et des services communaux, etc. Les problèmes d’emploi sont résolus avec succès dans le pays, des emplois supplémentaires sont créés et une politique de prix équitable est mise en œuvre qui réglemente le coût des biens et services socialement significatifs, a précisé le chef de l’État.