La réunion a également permis de discuter de l’état actuel des relations et des perspectives de renforcement de la coopération entre l’UE et l’Asie centrale dans les domaines politique, commercial, économique, les questions de l’eau et de l’énergie. La sécurité, le terrorisme et la criminalité transfrontalière émanant de l’Afghanistan et les changements climatiques ont été identifiés comme les défis auxquels l’Asie centrale est confrontée aujourd’hui.
Selon les participants, la réunion ministérielle de Samarcande est un premier pas vers l’élaboration d’un nouvel agenda pour la coopération interrégionale et l’identification de domaines spécifiques de coopération fructueuse à long terme.
Lors de la conférence de presse qui a suivi l’événement, le Haut représentant Borrell a déclaré que l’Union européenne était le plus grand investisseur en Asie centrale puisque près de la moitié des investissements cumulés dans la région – plus de 40 % – ont été réalisés par des entreprises situées dans des pays membres de l’UE, ce qui place cette dernière à la première place devant la Chine et de la Russie. Pour lui, l’Asie centrale devient une partie stratégique du monde, à mi-chemin entre l’Europe et l’Asie. Un lieu de connectivité et d’interactivité où l’Union européenne doit faire un gros effort pour créer l’infrastructure nécessaire à relier les deux continents.
En marge de la conférence, le vice-ministre turkmène Hadjiïev a rencontré le Haut représentant Borrell. Ils se sont entretenus des questions relatives à l'agenda numérique, ainsi que des problèmes de développement de partenariats bilatéraux et interrégionaux.