La ville d’Astana, capitale du Kazakhstan, qui vient de retrouver ce nom en septembre dernier après avoir été rebaptisée Nour-Soultan en 2019, a servi de cadre à plusieurs rencontres internationales de haut niveau qui ont amené la ville – et le retour de sa précédente appellation – sur le devant de la scène mondiale. Après le sommet de la CICA où le Turkménistan, en tant qu’observateur, était représenté par le ministre des Affaires étrangères Rachid Meredov, Astana a accueilli, en présence du président Serdar Berdymoukhamedov cette fois, un sommet des chefs des États de la CEI et une rencontre, également au sommet, au format inédit « Asie centrale-Russie ».
Le Turkménistan, en sa qualité de membre associé de la Communauté des États indépendants, participe régulièrement aux rencontres de cette instance qui réunit dix des anciennes républiques soviétiques ayant accédé à l’indépendance en 1991. Les autres participants à la rencontre étaient le chef de l’État organisateur du sommet, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev et ses homologues d’Azerbaïdjan Ilham Aliev, de Biélorussie Alexandre Loukachenko, du Kirghizistan Sadyr Japarov, d'Ouzbékistan Chavkat Mirziïoïev, de Russie Vladimir Poutine et du Tadjikistan Emomali Rakhmon, L’Arménie était représentée par le Premier ministre Nikol Pachinian.