Le Turkménistan se dote d’une commission pour le travail avec l’UNESCO
Le 23 octobre dernier, le président Berdymoukhamedov a signé un décret pour confirmer la composition et le statut de la nouvelle Commission nationale turkmène pour l'UNESCO. Sa première réunion s’est tenue le 2 novembre, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères et en présence des vice-présidents du Cabinet et des ministres chargés des secteurs concernés.
La session a été ouverte par vice-président du Cabinet et le ministre des Affaires étrangères, Rachid Meredov, qui a souligné la pertinence de la création de la commission et du rôle qu’elle devait jouer dans le contexte du déploiement de nouveaux partenariats entre le Turkménistan et l’UNESCO dans des domaines tels que les technologies numériques, le changement climatique, la gestion de l'eau, le sport et le tourisme.
Pour le vice-président, les principaux vecteurs des activités de l'UNESCO – l'éducation, la science, la culture et la communication – ont été intégrés dans des projets concrets à grande échelle au Turkménistan et la coopération du Turkménistan avec l’organisation dans le domaine de la préservation du patrimoine culturel et naturel a été particulièrement efficace.
Trois grandes réserves historiques et culturelles de grande valeur – l’ancien Merv, les monuments de Kounia-Ourguentch et les forteresses parthes de Nisa – sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Quant à l'épopée folklorique Gyorogly, l'art du chant et de la danse Kushtdepdi et l’artisanat du tissage de tapis turkmènes, ils sont inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Au cours de cette première session de la Commission, les participants ont examiné le projet de Plan d'action commun pour 2021-2023 et ont abordé la question de l'ajout de « l’artisanat du Dotâr et de l’art de la musique traditionnelle combiné au chant » dans la liste des biens immatériels du patrimoine culturel. Cette demande a déjà été déposée et enregistrée au secrétariat de l'UNESCO.
Par ailleurs, le processus d’inclusion d'Achgabat dans le Réseau des villes créatives de l'UNESCO est en cours. Ce réseau est destiné à développer la coopération internationale entre les villes qui sont prêtes à investir dans l’art comme moteur du développement urbain et de l’intégration sociale, et dans la promotion de l’impact de la culture dans le monde.
Actuellement, les spécialistes de la culture préparent les dossiers de candidature pour l’entrée au patrimoine culturel immatériel de l’art de l’élevage des chevaux akhal-teke et des chiens alabay qui font tous deux partie du patrimoine national du peuple turkmène.
Des travaux sont également en cours en vue de renforcer la base juridique internationale dans le domaine de la science, de l’éducation et de la culture, notamment sur l’adhésion du Turkménistan à la Convention contre la discrimination dans l’éducation et à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Tout cela indique l’importance que le Turkménistan attache à sa coopération avec l'UNESCO pour renforcer la solidarité intellectuelle et morale de l'humanité, les valeurs démocratiques et le respect des droits de l'homme.