Le Turkménistan présente ses positions pour l’Assemblée générale des Nations unies
Lors de la réunion du Cabinet des ministres qui s’est tenue hier par vidéoconférence, le vice-président et ministre des Affaires étrangères Rachid Meredov a présenté les positions clés du pays telles qu’elles seront présentées lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui débutera le 14 septembre prochain.
Le premier point est consacré à la pandémie de coronavirus. Le Turkménistan tient à consolider les efforts de la communauté mondiale dans la lutte contre cette menace sanitaire et atténuer les conséquences socio-économiques causées par la maladie. Dans ce contexte, il est important de mettre en œuvre les initiatives précédemment adoptées : intensification de la coopération internationale par la diplomatie scientifique, mise en place d’un mécanisme multilatéral de l’OMS pour lutter contre la pneumonie, élaboration d’un programme spécial de l’OMS pour étudier le génome de l’infection à coronavirus, création d’un Centre méthodologique de l’OMS pour le traitement et la prévention des maladies infectieuses aiguës, ainsi que d’un Centre d’épidémiologie, virologie et bactériologie en Asie centrale.
Au cours de la prochaine session de l’Assemblée générale, le Turkménistan poursuivra ses efforts pour mettre en œuvre ses initiatives visant à renforcer la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que le développement durable en Asie centrale. Afin d’accroître le rôle de l’Asie centrale dans la géopolitique mondiale moderne, la partie turkmène propose de soumettre un projet de résolution pour créer des conditions favorables à la promotion au sein de l’ONU des propositions internationales annoncées lors de la réunion consultative des chefs d’État d’Asie centrale tenue le 6 août.
En outre, le Turkménistan propose l’initiative de créer une zone de paix, de confiance et de coopération « Asie centrale–région caspienne ». Cette initiative doit obtenir un statut juridique lors du VIe Sommet de la mer Caspienne qui se tiendra dans les prochaines semaines.
Le Turkménistan continuera également à apporter son plein soutien au Centre régional des Nations Unies pour la diplomatie préventive en Asie centrale (UNRCCA), dont le siège est à Achgabat. Dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution spéciale de l’Assemblée générale concernant les activités de l’UNRCCA, adoptée précédemment, il est prévu de promouvoir des formes de coopération internationale telles que l’Académie de diplomatie préventive pour les jeunes et le Dialogue des femmes des pays d’Asie centrale.
La lutte contre le terrorisme est également identifiée parmi les positions prioritaires du Turkménistan. À cet égard, il sera proposé d’envisager l’ouverture à Achgabat d’une unité pour les projets internationaux du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme.
Afin d’assurer l’accès universel aux sources d’énergie, le Turkménistan propose d’organiser un forum international sur cette question en collaboration avec l’initiative des Nations Unies « Énergie durable pour tous ».
Dans le domaine des transports durables, une Conférence ministérielle internationale des pays en développement devrait se tenir au Turkménistan en 2022. À cet égard, Achgabat compte proposer la création d’un programme spécial pour le développement des liaisons de transport interrégionales sous le patronage de l’ONU.
La diplomatie turkmène envisage aussi de travailler à l’élaboration d’une stratégie pour le développement de l’énergie à faible émission de carbone, ainsi que d’une « feuille de route » internationale pour le développement de l’hydrogène, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
D’autre part, compte tenu de la situation migratoire dans le monde, le Turkménistan juge approprié d’intensifier les liens avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et l’Organisation internationale pour les migrations.
Achgabat prévoit également d’accroître sa participation aux activités de l’UNESCO, de saisir les opportunités d’adhésion au Conseil exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale et au Comité intergouvernemental de la culture physique et du sport, ainsi que de proposer sa candidature au Conseil intergouvernemental du Programme hydrologique international de l’UNESCO pour 2021-2025.