La société russe RJD Loguistika (ou Russian Railways Logistics) vient de lancer une nouvelle route ferroviaire pour relier la Russie à l’Inde en utilisant la branche orientale du corridor international Nord-Sud impliquant les infrastructures de transport de la Russie, du Kazakhstan, du Turkménistan, de l’Iran et de l’Inde. Un premier train de conteneurs complet est parti de la gare de Tchekhov près de Moscou vers Nhava Sheva, le deuxième plus grand port maritime de conteneurs en Inde, sur la mer d’Arabie près de Bombay.

L’itinéraire est long de plus de 8 000 km et le temps de transit est estimé entre 35 et 37 jours Le principal moteur de la mise en œuvre de ce projet est une politique tarifaire équilibrée de tous les pays participants. La base juridique du corridor de transport Nord-Sud a été posée en 2000 avec la signature d’un accord intergouvernemental entre la Fédération de Russie, l’Iran et l’Inde.


Pour le sixième sommet de la mer Caspienne, organisé par le Turkménistan, le chef de l’État turkmène Serdar Berdymoukhamedov a accueilli à Achgabat ses homologues Ilham Aliev d'Azerbaïdjan, Ebrahim Raïssi d’Iran, Kassym-Jomart Tokaïev du Kazakhstan et Vladimir Poutine de Russie.

Les pourparlers entre les cinq dirigeants des pays riverains de la mer Caspienne se sont tenus, d’abord dans un format restreint puis élargi à l’ensemble des délégations. Au cours des discussions, il a été noté que dans les conditions actuelles, la tâche principale est de maintenir durablement la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et de fournir des garanties politiques et juridiques pour le développement de cette dernière. Les participants sont convenus que la lutte conjointe contre le terrorisme, le trafic de drogue, le crime organisé et toute autre activité illégale constituait l’une des tâches les plus urgentes dans le domaine de la sécurité.


La ville de Vienne (Autriche) a accueilli dans un format hybride une conférence régionale intitulée « Turkménistan-OSCE : Coopération régionale dans le domaine du développement des transports et de la logistique » qui s’est penchée sur le potentiel de transport et de transit de l’Asie centrale. L’événement, organisé par la délégation du Turkménistan auprès de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, en collaboration avec le Centre de l’OSCE à Achgabat, faisait suite à la Conférence régionale « Bonne gouvernance et connectivité économique : Meilleures pratiques dans la région de l’OSCE » qui s’était tenue en mai 2018, également à Achgabat.

Le forum, auquel ont participé l’ambassadeur Igli Hasani, coordinateur des activités économiques et environnementales de l’OSCE et l’ambassadeur John McGregor, chef du Centre de l’OSCE à Achgabat, ainsi que des experts des pays d’Asie centrale, s’est penché sur la coopération régionale dans le développement du transport et de la logistique en examinant le rôle clé du Turkménistan dans la connectivité régionale des échanges.


Pour sa troisième sortie hors du territoire turkmène, le président Serdar Berdymoukhamedov a choisi d’effectuer une visite officielle à Téhéran, à l’invitation de son homologue Seyed Ebrahim Raïssi. L’Iran apparaît ainsi comme l’un des principaux partenaires du Turkménistan et, après son voyage en Russie, la semaine dernière, le chef de l’État turkmène montre ainsi que la mer Caspienne est au cœur de sa politique.

Preuve de l’intérêt que présente l’Iran pour Achgabat, à l’issue de leurs conversations en tête-à-tête et au format élargi aux délégations, les dirigeants des deux pays ont convenu de signer un document de coopération stratégique pour 20 ans.


Après le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, c’est en Russie que le président Serdar Berdymoukhamedov a effectué sa première visite officielle politique de son mandat. Le chef de l’État turkmène a été reçu à Moscou, au Grand Palais du Kremlin, par le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine.

Au cours des entretiens en tête-à-tête et au format élargi aux délégations, les deux chefs d’État ont abordé les questions du développement de la coopération dans les domaines politique, économique et commercial, mais aussi scientifique et culturel. Il a été noté que, en dépit des difficultés extérieures, le commerce bilatéral a augmenté de manière significative au premier trimestre de cette année, ce qui a été perçu, de part et d’autre, comme un très sérieux pas en avant.