Le 25 septembre, le président Berdymoukhamedov a présidé une réunion du Khalk Maslakhaty (Conseil du Peuple) du Turkménistan à l’occasion du 30e anniversaire de l’Indépendance du pays. Cette assemblée est la chambre haute du Parlement bicaméral turkmène, le Milli Guenguesh (Conseil national), le Mejlis en étant la chambre basse.

En plus des membres du Conseil du Peuple, des députés, des membres du gouvernement, des responsables des partis politiques et d’organisations publiques, ainsi que des représentants des assemblées provinciales et locales ont participé à la réunion.

L’ordre du jour de l’événement s’est concentré sur les réalisations de l’État turkmène au cours des 30 années d’indépendance. Le débat a également porté sur les priorités de la poursuite du développement global du Turkménistan et la mise en œuvre des objectifs et des tâches visant à renforcer le niveau de vie de la population.


Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, a accueilli, le 17 septembre, un sommet des chefs d’État de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) consacré au 20e anniversaire de cette structure internationale. Bien que le Turkménistan n’en fasse pas partie, le président Berdymoukhamedov y a participé en qualité d’invité d’honneur.

En plus d’Emamoli Rakhmon, le président du pays organisateur, l’événement a réuni sur place les chefs d’État ou de gouvernement des pays membres de l’organisation : les présidents du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev, du Kirghizistan Sadyr Japarov, de l’Ouzbékistan Chavkat Mirziïoïev et le Premier ministre du Pakistan Imran Khan. Les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine, ainsi que le Premier ministre indien Narendra Modi ont pris part à la réunion en ligne.


Dès les premières années de son indépendance, le Turkménistan s’est lancé dans une politique de coopération avec les institutions financières internationales afin d’attirer les investissements dans l’économie et de soutenir les domaines de développement prioritaires. C’est ainsi qu’une collaboration de longue date lie le pays à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), qui célébré également cette année son 30e anniversaire.

Créée en avril 1991, la BERD est le plus grand investisseur dans la région centre asiatique. Depuis sa fondation, elle accompagne la transition des pays de l’ancienne Union soviétique – et notamment les nouveaux États indépendants d’Asie centrale – pour les faire progresser vers l’économie de marché et y favoriser le développement d’initiatives privées et entrepreneuriales. Grâce à ce principe directeur, qu’elle considère comme sa mission pour l’avenir, la BERD est devenue un expert dans les transitions vers un marché ouvert et un investisseur dans des projets entrepreneuriaux. Active dans plus de 30 pays, elle a mis en œuvre, depuis sa création, plus de 5 200 projets.


Le mois prochain, le Turkménistan va célébrer le 30e anniversaire de son indépendance avec de bons indicateurs de développement économique et social obtenus en dépit de facteurs externes défavorables. C’est en tout cas, le bilan que tirent les principales organisations financières internationales.

Selon le Comité national des statistiques du Turkménistan, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) au premier semestre de 2021 s’est élevé à 6,2 % par rapport à la même période de l’année dernière. Dans le même temps, l’industrie représente 59,8 % du total de la valeur ajoutée de l’économie, c’est-à-dire la part la plus importante. Selon les autorités, cela indique le succès des réformes économiques menées depuis l’indépendance. La croissance économique est soutenue par l’investissement, la dynamique positive du commerce intérieur et extérieur, la demande et la consommation.


Dans le cadre de sa politique de neutralité permanente, le Turkménistan a proposé d’étudier, lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui s’ouvre le 14 septembre à New York, une initiative visant à créer une zone de paix, de confiance et de coopération « Asie centrale — Région caspienne ».

Selon les autorités turkmènes, cette initiative se situe dans la continuité des résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, de la Stratégie des Nations Unies jusqu’en 2030 et dans d’autres actes multilatéraux. Elles estiment que ces textes constituent la base du renforcement et du développement de l’architecture moderne des relations internationales. Cette approche est destinée à renforcer la compréhension mutuelle, à créer les conditions de la reconnaissance de la diversité dans toutes ses nombreuses manifestations et à favoriser la coexistence pacifique.